Lieu : Présouse, Italie

Université visitée : UniPg.

Etudiant : Zyed Hamdi

Durée du séjour : 10 mois, du 24 septembre 2015 (début des cours le 1/10), au 31 juillet 2016 (fin de la session d’été)

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Quelles sont les particularités des cours ? Les cours se donnent en italien, ou anglais, mais plus en italien qu’en anglais.  Ils sont uniquement théoriques, donc il n'y pas de TP, ce qui est, selon moi, un avantage : il n'y pas d’examen d’exercices. Il n'existe pas de notes de cours. Les examens oraux contiennent seulement trois questions, mais il n 'y a pas de temps de préparation. En contrepartie, les professeurs sont tolérants vis-à-vis du fait qu’on soit Erasmus. La session d’examens est à la carte : on a plusieurs dates possibles et on peut choisir laquelle nous convient le mieux, on peut passer l’examen jusqu’à trois fois sur une même session !

Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées ? Les maths. Le niveau est haut. Les italiens sont des passionnés, ce qui fait d’eux de très bons matheux ! Si j’avais été dans une autre faculté, j’aurais passé un Erasmus pèpère, mais là, j’ai vraiment dû travailler. Le logement était bien situé, mais moche. Les gens sont super ouverts, mais la ville est super fermée aux voitures (j’avais pris la mienne). L’idée est qu'en Italie, toutes les villes ont un centre historique qui est fermé aux voitures. Je devais donc magouiller un peu pour ne pas me garer à 20 minutes de chez moi.

Un mot pour décrire ton séjour ? Quels sont tes meilleurs souvenirs ? Génial. Des soirées géniales, des rencontres géniales, des visites géniales, de la bonne bouffe. Tous les gens sont seuls, donc tout le monde cherche à rencontrer des gens, et ça donne lieu à un tas de rencontres ! J’ai trouvé de la gentillesse, beaucoup de mains tendues ! Des gens qui m’aidaient gratuitement. C’était très touchant.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui hésite à se lancer ? Si on se prépare psychologiquement à ce qu’on va faire et à ce qu’on va devoir faire, il n’y a aucune raison qu’une mauvaise surprise puisse arriver. C’est l’occasion de vivre en indépendance totale, de devoir se débrouiller seul. Si vivre seul est le niveau max, l’Erasmus est le niveau max +1 ! En effet, on baigne dans une autre langue (aller récupérer son véhicule à la fourrière en italien, ça, c’est du challenge). Ca permet de découvrir plein d’autres cultures et de se faire un carnet d’adresses bien gonflé pour visiter l’Europe entière !

Et si c'était à refaire ? J’hésiterais moins à changer d’appartement : si, dès le début, je vois qu'il ne me convient pas, je chercherai un autre ! Parce que, pour le prix que j’ai payé (250€ hors charge, mais les charges coûtent un foie), j’aurais pu avoir mieux. Donc ne pas hésiter à se rétracter, on a rien à perdre. Même mentalité pour les cours : en temps qu’Erasmus, on a le droit de choisir ses cours, mais aussi de les changer au début de l’année en cas de problème (conflit d'horaire, conflit avec le professeur, etc.). Un exemple : j’ai passé deux fois un examen avec la pire professeur au monde, deux fois elle m’a mis dehors méchamment. J'ai abandonné le cours pour en prendre un autre au 2ème quadrimestre. J’ai bien fait, mais je m’y suis pris trop tard. Le mieux serait de demander dès le début aux collègues quels sont les cours à prendre, et changer son « learning agreement » en fonction. Parfois, ça peut rendre un sacré service.

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